Cérémonie au Ministère de la Culture

27 avril 2018

J’ai eu l’honneur de représenter l’Association des Archivistes de l’Eglise de France à la cérémonie de remise des certificats aux participants du stage technique international d’archives, dans les salons du Ministère de la Culture, rue Valois, à Paris.


Dans son discours d’introduction, Monsieur Bruno Ricard, sous-directeur de la communication et de la valorisation des archives, a rappelé l’histoire de ce stage qui depuis 1951 a contribué à la formation de plus de 2500 archivistes.


Ensuite, M. Defrance a procédé à la remise des certificats. Une nouveauté, cette année, en partenariat avec l’Université de Paris VIII un cours en ligne d’archivistique a contribué à préparer ce stage et un certificat a aussi été remis pour ces participants.


Ce stage a réuni une trentaine d’archivistes venus du monde entier (Russie, Bulgarie, Hongrie, Tchad, Maroc, Rwanda, Brésil, Chili, Sénégal... ). Manifestement, les organisateurs étaient particulièrement satisfaits de l’implication des stagiaires et de la qualité des résultats.


L’Association des Archivistes de l’Eglise de France avait présenté à ce stage la soeur Nawal Bakhos, Franciscaine Missionnaire de Marie. Cette congrégation fondée à Ootacamund en Inde par la bienheureuse Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion sœur Marie de la Passion qui avait reçu le 6 janvier 1877 l’autorisation de Pie IX de fonder un nouvel institut spécifiquement destiné aux missions en tant que Tiers-Ordre. Cet institut compte à l’heure actuelle à peu près 6000 membres.


La soeur Nawal vient d’être nommée archiviste de la Congrégation à Rome. Rien ne prédisposait cette soeur à cette fonction dans sa formation, mais ses qualités naturelles de bon sens ont permis à ses supérieures de pressentir qu’elle pourrait assurer ce service pour le bien, la mémoire et l’histoire de la Congrégation. Et de fait, en discutant avec soeur Nawal, en écoutant ce qu’elle avait compris et reçu de ce stage, j’ai constaté combien cela fut profitable, et combien elle était toute disposée à assurer cette responsabilité. 

Cette cérémonie fut l’occasion de rencontres et de riches échanges. Nous partageons un objectif commun : garder vivante la mémoire de nos communautés, d’être au service de leur mémoire vivante et de leur histoire.